Le marketing direct créateur d’opportunités… Et de bonheurs enfantins ! Le digital s’est imposé, mais il n’a rien enlevé au plaisir des plus jeunes de découvrir dans la boîte aux lettres un courrier qui leur est destiné. La rentrée à peine passée, nos équipes ont déjà bien travaillé. La preuve avec l’une de nos dernières créations destinées aux bambins : une lettre d’anniversaire personnalisée qui intègre un magnet au prénom du destinataire.
Impression et façonnage : 2 machines pour 1 cas d’école
Derrière les couleurs acidulées, le graphisme et les illustrations jeunesse se cache un concentré de technologie et d’expertise. Ce mailing papier est né de l’association entre notre imprimante numérique Screenet notre machine de façonnage et de finition Modular. Grâce à ce duo, nous proposons à nos clients un très large panel d’options : formats et grammages de papiers, noir ou couleur, découpes originales… Mais la grande innovation de la Modular tient dans la création d’objets personnalisés (magnets, cartes intégrées, étiquettes autocollantes…) depuis un support papier. Comme l’illustre très concrètement cet exemple, les magnets ne sont pas fabriqués à part en un seul et même modèle puis déposés sur le courrier, ils sont entièrement personnalisés (couleurs, motifs, prénoms) et intégrés au support.
Rester force de proposition et innover : un devoir pour TagG Informatique
Savoir-faire historique de TagG Informatique, le marketing direct reste un secteur dynamique sur lequel nous innovons continuellement. A l’écoute des problématiques de nos clients, nous veillons à répondre à leurs attentes mais également à être proactifs en anticipant leurs besoins et en développant de nouveaux services et produits. Ici, nos conseillers commerciaux et nos chefs de projets se sont intéressés aux enjeux de fidélisation des jeunes lecteurs. Ensemble, ils ont imaginé ce courrier d’anniversaire dans lequel est inséré un magnet au prénom de l’enfant qui peut être détaché et conservé (en l’affichant bien en vue sur le frigo de la cuisine !). Cette attention ludique est vouée à susciter une réaction émotionnelle et à renforcer la relation avec la marque.
Objectif 20/20 : zoom sur les résultats !
Atteindre un taux de retour plus élevé tout en réduisant les coûts, tel est le challenge de cette création qui peut se décliner à tous les secteurs d’activité. Ce courrier direct combiné à un cadeau personnalisé maximise l’engagement des destinataires. Côté investissement, nos clients sont aussi gagnants, car ils optimisent les coûts de fabrication et les coûts d’affranchissement. En effet, en conjuguant les possibilités des technologies Screen et Modular, nous pouvons lancer une seule et même production pour obtenir des visuels et des magnets différents.
Vous souhaitez en savoir plus sur les possibilités offertes par nos solutions en marketing direct ?
Vous avez un projet novateur ou une problématique particulière?
C’est grâce à nos exigences internes et à celles de nos clients que le département R&D de TagG Informatique est devenu une structure à part entière. Son nom ? Tech Research. Sa mission ? Créer et développer des applicatifs-métier dédiés aux problématiques de l’impression numérique.
Imprimer, générer, router et mettre à disposition des documents passent par plusieurs étapes cruciales :
• Le traitement des données client (mise au format, tris, tris postaux, déduplication, restructuration…)
• La mise en page dynamique
• L’impression / la génération
• Le façonnage
• La mise sous pli et le routage / la mise à disposition numérique
L’ordonnancement, l’exécution, le contrôle et le suivi de chacune de ces étapes, ainsi que la traçabilité des documents produits, constituent une architecture créée par Gartner dans les années 90 appelée ADF (Automated Document Factory).
Un ADF est un ensemble de processus permettant de gérer la création et la diffusion de documents numériques stratégiques à volumes élevés. L’ADF applique les concepts de production en usine à la production de documents. Les matières premières, y compris les données et les instructions de préparation, entrent dans l’ADF, où elles sont transformées en documents numériques et préparées pour la livraison.
Mais revenons à l’origine de l’histoire…
Comment tout a commencé ?
Le département R&D existe depuis la création de la société. Les dirigeants, Hervé Lesseur en tête, ont souhaité, dès le début, avoir un contrôle total sur les logiciels utilisés en production : conception, développement, maintenance et évolutions.
Bien que ce choix ait, initialement, engendré des investissements conséquents, les avantages qui en ont découlé ensuite sont nombreux, et nous ont permis et nous permettent encore :
De disposer d’un ADF sur mesure, flexible et performant pour répondre aux besoins du marché et proposer des fonctionnalités novatrices.
Effectivement, tous les logiciels de production qui composent notre ADF, sont intégralement développés et maintenus en interne.
De réaliser rapidement des fonctionnalités uniques et sur-mesure pour répondre aux besoins spécifiques de nos clients.
D’être indépendant des solutions du marché : nous ne sommes donc pas tributaires d’éditeurs tiers quant à la libération des fonctionnalités et des correctifs de bugs, ce qui nous confère une réactivé et une autonomie que nous ne pourrions avoir.
Parmi les nombreuses technologies que nous avons implémentées lors de l’élaboration de notre propre ADF, une est particulièrement importante et intervient lors de l’impression des documents : l’IPDS (Intelligent Printer Data Stream).
Initialement développé par IBM, ce protocole de communication bidirectionnel entre le logiciel/driver d’impression et l’imprimante offre notamment des avantages incomparables (par rapport aux autres protocoles d’impression du marché) dans le suivi et la traçabilité des documents imprimés assurant ainsi un niveau de sécurité très élevé.
Cependant, au début des années 2000, quand les premières presses industrielles numériques capables d’imprimer à haute vitesse en quadricolore (CMJN) sont arrivées sur le marché, les contrôleurs d’impression compatibles IPDS de ces imprimantes ne satisfaisaient pas nos besoins en termes de flexibilité d’utilisation et de performances.
Ce constat, et notre connaissance avancée de l’IPDS, nous ont amenés à rencontrer les constructeurs d’imprimantes à qui nous avons proposé de développer un contrôleur d’impression IPDS sur mesure pour palier à ces problèmes.
En 2003, nous avons signé un accord avec la société Xeikon pour le développement d’un contrôleur IPDS pour leurs nouvelles imprimantes Xeikon 5000 et Xeikon 6000.
Le succès de cet accord a permis à TagG Informatique d’acquérir trois Xeikon 6000 « IPDS » et de se démarquer encore plus de ses concurrents.
Et maintenant
C’est à la suite de cette réussite que le département R&D de TagG Informatique est devenu Tech Research : un éditeur de logiciels à part entière, dont l’expertise dans le domaine de l’impression numérique industrielle est connue et reconnue sur le marché, qui fournit maintenant des solutions à de nombreux constructeurs d’imprimantes, notamment :
Tech Research est aujourd’hui composé d’une trentaine de personnes (ingénieurs, techniciens supérieurs, électroniciens, support, administrateurs IT) spécialisées notamment dans les domaines suivants :
Les formats IPDS, AFP, PDF et PostScript.
La gestion de la colorimétrie liée à l’impression (profils ICC).
Le traitement de données.
Les tris postaux.
L’interfaçage et le contrôle des machines de mise sous plis.
Les contrôles d’intégrité de l’impression et de la mise sous plis à base de caméras, scanners et de lecteurs de code à barres.
Les langages de programmation C++, C#, SQL, Python, JavaScript…
TagG Informatique, par le biais de Tech Research , est également membre actif du Consortium AFP : c’est un groupe international, composé d’acteurs du secteur de l’imprimerie, qui maintient à jour et fait évoluer continuellement les normes AFP et IPDS.
TagG a la confiance de nombreux clients dans des domaines d’activité aussi variés que la logistique, les mutuelles ou les RH. Zoom sur le retour d’expérience de trois d’entre eux.
Identité : Billy NGOKO Fonction : IT & Business Process Optimization MANAGER / DPO Entreprise : DPDHL
« Nous avons connu Tagg en 2008 par l’intermédiaire d’un prestataire pour la mise en place des courriers égrénés. Avec un bon positionnement sur le marché, TagG a rapidement su répondre à nos exigences, notamment au niveau du respect des engagements, ce qui n’était pas le cas avec notre ancien prestataire.
Ensemble, grâce à leurs conseils, nous avons trouvé les solutions à nos problématiques et développé la plateforme « Epost 2 ». TagG a toujours su être proactif dans notre relation avec une anticipation sur les besoins client.
Pour l’anecdote : TagG nous a permis de constater une perte de CA sur un de nos comptes client à cause d’une mauvaise méthode de calcul. Nous avons ainsi cherché ensemble la meilleure optimisation possible sur les traitements de flux pour à la fois éviter d’impacter le client, mais aussi et surtout remédier à cette situation.
Voilà déjà 10 ans que nous avons créé un réel partenariat grâce à un sens de l’écoute et des conseils pertinents, et toujours la ligne directrice qu’est le respect des engagements. »
Identité : David GOSSART Fonction : Directeur des Solutions Entreprise : CIMUT
« Avec Tagg informatique, nous pouvons parler d’un parcours, voire d’une histoire qui nous lie indirectement depuis déjà plus 26 ans. Nous pouvons dire que nous avons grandi ensemble.
Pour bien comprendre le point de départ avec Tagg, il nous faut remonter en 1993. Nous faisions fabriquer nos imprimés en continu pour les mailer par une société qui n’existe plus : Danel Ferry. En 1998, et compte tenu de nos besoins et développement, notre réflexion s’est portée sur la nécessité d’externaliser nos éditions de masse qui, à l’époque, étaient gérées par notre centre d’éditique.
Ce type d’édition était sous-traitée par Danel auprès de Tagg Informatique, et c’est tout naturellement qu’à la fermeture de Danel en 2002 la décision de confier ce type d’impression a été prise en faveur de Tagg Informatique.
Nous achetions un capital confiance en la personne de Patrice Dubly qui reste à ce jour notre interlocuteur privilégié, ainsi que la renommée de Tagg en matière de sécurité, de fiabilité, de qualité et de choix qui n’étaient plus à prouver.
Dans un premier temps, en 1999, nos éditions de relevés étaient fabriquées en mono feuillet noir et blanc et ont évolué vers des multi feuillets couleurs, afin de pouvoir répondre à de réelles économies d’affranchissements.
Aujourd’hui, nous avons créé un réel partenariat avec Tagg informatique qui a su nous accompagner depuis de nombreuses années en nous proposant des solutions techniques adaptées et répondant à nos attentes en matière de stratégie opérationnelle. On peut dire que notre histoire est un peu la leur. »
Identité : Clémence PERRIN Fonction : Directeur Projets et Innovation Entreprise : ADDING
« Dans le cadre de nos activités communication RH, nous avons, il y a quelques années déjà, lancé un appel d’offres afin d’étoffer le référencement de nos prestataires imprimeurs.
Nous souhaitions en effet disposer de plusieurs solutions d’impression compte tenu de la croissance de nos activités et de la multiplicité des dossiers que nous traitons pour le compte de nos clients. TAGG Informatique a su répondre à la complexité de nos projets tant d’un point de vue technique qu’humain.
Nous avons décidé de collaborer avec TAGG Informatique en raison de sa capacité à traiter concomitamment de nombreux dossiers et à garantir la confidentialité des processus de traitement de l’information. Nous avons également su, ensemble, apporter des solutions nouvelles et innovantes à nos clients.
Notre partenariat perdure depuis maintenant 6 ans et nous continuons à challenger quotidiennement les équipes de TAGG Informatique tant d’un point de vue technique qu’au regard de la gestion de nos projets communs. Nul doute que notre collaboration a encore de beaux jours devant elle ! »
Le Groupe TagG Informatique vient de renouveler son engagement auprès du Pacte Global des Nations Unies en publiant sa « Communication On Progress » sur les actions menées.
« Après une première année d’adhésion et de découverte du pacte global des Nations Unies, nous avons pu en apprécier l’intérêt et l’importance. C’est pourquoi nous renouvelons notre adhésion et notre engagement à défendre ses 10 principes, afin de toujours continuer à progresser sur ces sujets clés pour notre avenir. »
Hervé LESSEUR Président du Conseil d’Administration
Quelques dates :
• 2018 : Obtention du rang or lors de son évaluation Ecovadis (64/100) • 2017 : Obtention du rang or lors de son évaluation Ecovadis (63/100) • 2017 : Adhésion au Pacte Mondial des Nations Unies • 2014 : Obtention du rang argent lors de son évaluation Ecovadis • 2011 : Nomination au Trophée de Savoie du Développement Durable pour son projet d’impression jet d’encre à base aqueuse IMPIKA iPrint 125 • 2011 : Obtention de la certification PEFC • 2008 : Obtention de la certification Imprim’vert • 2008 : Obtention de la norme NK 11-112 pour la production de lettre chèques
La parité et des jeunes
Après 3 années d’embauches ciblées pour obtenir la parité dans nos équipe, l’objectif est atteint avec un personnel féminin représentant 49% des salariés.
L’entreprise a aussi mis l’accent sur la formation des jeunes, en accueillant notamment 7 stagiaires et 1 contrat d’avenir.
Sécurité au travail : cap sur le risque incendie
La ligne directrice de l’année 2018 était l’amélioration de la sécurité incendie avec comme temps fort, la venue d’une unité mobile pour la formation aux premiers gestes en cas de départ de feu.
« 1 salarié sur 3 formé au départ de feu »
RGPD : le temps de l’entrée en vigueur
En respectant son plan d’action, TagG Informatique a réalisé l’intégralité des actions prévues lui permettant d’assurer sa conformité avec le Règlement Général de Protection des Données et même au-delà.
En plus d’avoir travaillé sur les bases de données clients, nous avons profité de l’occasion pour informer et inculquer les bonnes pratiques numériques à l’ensemble du personnel.
À cela s’est ajouté une clause de confidentialité renforcée et renouvelée pour l’ensemble de nos collaborateurs, et une communication fréquente sur les bonnes pratiques numériques.
En plus de ces actions, TagG Informatique a adhéré à l’AFCDP, plus grande association française de correspondants à la protection des données à caractère personnel afin de profiter de sa veille et de son expertise en la matière.
Actions réalisées en 2018 : ✅ Réorganisation et formalisation des process internes en intégrant le RGPD dès la création d’une Base De Données ✅ Standardisation des procédures de récupération des données personnelles ✅ Rationalisation du temps de conservation des bases de données ✅ Mise à jour des contrats et mentions d’informations ✅ Respect des échéances du plan d’actions
Plan Climat Air Énergie : une implication locale renforcée
TagG Informatique participe actuellement à la réalisation du Plan Climat Air Energie territorial mis en place par la communauté d’agglomération Grand Lac.
Ce vaste programme de développement durable a pour objectif de faire face aux enjeux climatiques et de dessiner notre avenir face aux menaces climatiques. Concrètement, il s’agit d’élaborer un plan d’actions précis, visant tout à la fois à :
Réduire les émissions de gaz à effet de serre
Se préparer au changement climatique en cours
Renforcer la sobriété énergétique,
Développer les énergies renouvelables
Améliorer la qualité de l’air
La démarche environnementale de TagG
Après avoir travaillé à réduire nos besoins en transports en 2017, une nouvelle démarche a été lancée en 2018 afin d’optimiser et réduire nos besoins en énergie. Pour cela, notre société s’est inscrite au programme « TPE & PME gagnantes sur tous les coûts » de l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie).
Cet accompagnement permet à l’entreprise de mieux consommer et de réduire ses besoins en matière d’énergie et eau mais aussi de mieux recycler ses déchets et ses effluents.
Pour TagG, vos données représentent ce qu’il y a de plus précieux et méritent toute notre attention aussi bien lors de la transmission, du traitement que du stockage.
Les datas sont ce qui permet à une entreprise de fonctionner, en interne comme en externe. Et lorsqu’un client nous les confie, nous avons à cœur d’en assurer la sécurité, l’intégrité, l’intégralité et la traçabilité.
La sécurité au service de la protection des données
Parce que nos clients nous confient ce qu’ils ont de plus précieux, nous avons sécurisé totalement les échanges et le traitement des informations sensibles dans nos murs.
Le bunker
Au cœur de notre site, le bunker, comme nous avons coutume de l’appeler, accueille tous nos serveurs. Son accès est strictement réglementé et accessible par reconnaissance biométrique. Cette partie du site est construite selon des normes anti-feu qui garantissent sa pérennité en cas d’incendie total. L’accès aux autres zones sensibles est également hautement sécurisé. C’est pour nos clients la garantie d’une totale protection des données et de confidentialité des campagnes confiées.
Le groupe électrogène
Notre site d’Entrelacs est également équipé d’un groupe électrogène de 700 KVA qui prend immédiatement le relais en cas de coupure. Son autonomie nous permet de maintenir la production même en cas de coupure longue du réseau.
Zoom sur l’intégrité et l’intégralité de vos datas
Nos process de traçabilité protègent vos données de toute altération ou destruction volontaire ou accidentelle pour garantir leur précision et leur exactitude dans la durée. L’outil de production TagG intègre, à chaque étape, des technologies développées par notre équipe de R&D permettant de réaliser un contrôle continu et simultané d’intégrité et d’intégralité.
Traçabilité : savoir à tout moment où se situent vos données
Ces différents contrôles vous apportent l’assurance que la totalité des plis ont été produits et sont correctement constitués pour une traçabilité totale du pli.
Nos process de traçabilité protègent vos données de toute altération ou destruction volontaire ou accidentelle pour garantir leur précision et leur exactitude dans la durée.
RGPD : mise en conformité, mais pas seulement
Le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) est, entre autres, au cœur des actions stratégiques menées par TagG Informatique depuis 2017. Voici quelques-unes des opérations réalisées dans ce sens :
Formation de l’ensemble des managers au RGPD
Information de l’ensemble du personnel
Création du rôle de Délégué à la Protection des Données
Cartographie de l’ensemble des traitements de données personnelles
Analyse des risques
Réalisation du plan d’actions (avec pilotes et échéances)
Evolution dans la sécurisation des infrastructures hébergeant des BDD
Réorganisation et formalisation des process internes en intégrant le RGPD dès la création d’une BDD
Nouvelle étape de sécurisation informatique
Standardisation des procédures de récupération des données personnelles
Rationalisation du temps de conservation des bases de données
Mise à jour des contrats et mentions d’informations
Respect des échéances du plan d’actions
Et vous, quels sont vos projets en termes de traitement des datas en 2019 ?
Le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) est, entre autres, au cœur des actions stratégiques menées par TagG Informatique depuis 2017.
Hervé Lesseur, le PDG de TAGG INFORMATIQUE, nous parle de la technologie SCREEN, une technologie numérique jet d’encre réussissant à allier qualité, volumes, vitesse et coût attractif, notamment dans le domaine du marketing direct. Voici son interview.
« Pour nous, cette imprimante est la première où le coût de revient ET la qualité sont au même niveau. Et on peut satisfaire et les objectifs qualitatifs et les objectifs budgétaires de nos clients. Je ne suis pas loin de penser que cette technologie est une « killer offset » dans 80% des demandes, car en fonction des volumes, du taux d’encrage, on est même moins chers que les procédés classiques. Et qui peut le plus peut le moins : pourquoi rester sur des variables en noir, si on peut les passer en couleur ? »
1. Monsieur Lesseur, pouvez-vous nous dire ce qu’est la technologie SCREEN ?
Après une analyse approfondie des technologies disponibles sur le marché, cette imprimante est la première à nous permettre de franchir un cap resté infranchissable jusque-là. La technologie jet d’encre de production a émergé il y a une dizaine d’années. Elle a permis de pouvoir passer tous types de papier spécifiques jet d’encre, et c’était déjà un grand pas en avant, mais les papiers restaient très chers. C’était acceptable pour des documents transactionnels, mais pas pour du marketing. La technologie SCREEN permet d’imprimer vite, avec une qualité bluffante. En vérité, il n’y a pas de segment de marché où, techniquement, elle n’est pas compétitive. Ce n’est pas forcément la technologie la moins chère dans le domaine du transactionnel, mais pour le marketing elle est imbattable.
2. Comment faisait-on avant cette technologie ?
C’est simple : quand on voulait du beau, dans le domaine du marketing, avec de la variabilité, on travaillait sur des technologies numériques laser. Mais le problème du laser c’est son prix. Pour du page à page, c’est satisfaisant, mais pour des bobines, donc du volume, ça devient très onéreux à cause des coûts de fonctionnement. Donc les clients veulent bien faire du numérique, mais c’est le budget qui coince. La technologie numérique laser page à page n’a d’intérêt financier que si on imprime de la variable et sur des volumes relativement faibles.
Hervé Lesseur : « Ce n’est pas forcément la technologie la moins chère dans le domaine du transactionnel, mais pour le marketing elle est imbattable. »
3. Quels sont les 5 avantages de cette technologie SCREEN ?
La cible de la technologie numérique SCREEN c’est d’aller vers du beau - on a exactement le même rendu que les pré-imprimés offset, tout en permettant une compétitivité des prix jusqu’à des volumes vraiment importants. Aujourd’hui, on peut attaquer des campagnes de 500 000 documents- c’est d’ailleurs ce qu’on a fait quand on a reçu la machine, et on s’est aperçu qu’on était extrêmement compétitifs.
Il y a aussi la gamme de supports papier qu’elle peut accepter, on peut enfin utiliser des papiers non-traités, donc les mêmes papiers qu’un imprimeur, y compris des papiers couchés. Il faut comprendre que cette technologie ne fait pas de traitement du papier, c’est ce qui fait sa compétitivité. L’autre intérêt, ce sont les grammages très épais. D’entrée de jeu, la machine accepte du 250g, au-delà il faut procéder à des essais. Clairement, on peut utiliser des papiers que les rotativistes ne peuvent pas gérer. Au-delà de 170g, ils préfèrent travailler sur de la feuille, et non de la bobine.
Son empreinte écologique est également très intéressante : là où on prenait une marge d’erreur et de tests de l’ordre de 6 à 8%, aujourd’hui on est en-dessous de 1%, donc on gaspille moins de papier. Sur le plan éthique, c’est bien de pouvoir moins consommer. Les coûts carbone de transport ne sont pas à négliger non plus : plus besoin de réaliser les pré-imprimés couleur, puis de les envoyer chez le personnalisateur pour le noir. Là on reçoit nos bobines et on imprime l’ensemble du document au même endroit, et plus à des centaines de kilomètres comme c’était le cas auparavant.
« C’est certain que cette technologie ne va pas faire plaisir aux imprimeurs, car on vient changer les réflexes des donneurs d’ordre : on peut désormais passer 100% de sa production de documents sur une technologie numérique. »
En termes de coût, pour des documents marketing avec des taux d’encrage de l’ordre de 30 à 40%, on s’aperçoit qu’on est moins cher que les pré-imprimés. Donc pourquoi payer plus cher pour faire des pré-imprimés, et ajouter les coûts de la variablité noire, quand on peut tout faire sur la même machine ? Ce qui peut freiner les gens d’aller sur le numérique, c’est le coût OU la qualité : jusqu’à présent, il était très difficile d’avoir les deux. Pour nous, cette imprimante est la première où le coût de revient ET la qualité sont au même niveau. Et on peut satisfaire et les objectifs qualitatifs et les objectifs budgétaires de nos clients. Je ne suis pas loin de penser que cette technologie est une « killer offset » dans 80% des demandes, car en fonction des volumes, du taux d’encrage, on est même moins chers que les procédés classiques. Et qui peut le plus peut le moins : pourquoi rester sur des variables en noir, si on peut les passer en couleur ?
Enfin, et c’est là tout l’intérêt de la technologie numérique, si l’avant-veille du tirage il faut faire une modification importante des documents à imprimer, on peut le faire. C’est certain que cette technologie ne va pas faire plaisir aux imprimeurs, car on vient changer les réflexes des donneurs d’ordre : on peut désormais passer 100% de sa production de documents sur une technologie numérique.
» On va pouvoir produire des documents qui ne sont pas juste personnalisés au niveau du nom et de l’adresse du client final, mais au niveau du contenu-même du document. »
4. Et la personnalisation des données ?
Ce qui est compliqué, ce n’est pas d’imprimer, c’est de personnaliser les données sur des volumes importants. Le but est de faire du « one to one » à terme et cette technologie SCREEN permet de réaliser des documents avec une variabilité vraiment forte.
5. Dans quelle chaîne globale s’insère cette technologie SCREEN ?
En amont, nous devons compiler un certain nombre de données, envoyées sous différents formats, de façon à les rendre exploitables pour la personnalisation et l’impression. En aval, cette technologie nous oblige à investir dans des outils de finition qu’on trouve habituellement chez les imprimeurs. Et comme chaque document imprimé est différent du fait de cette personnalisation, cela nous oblige à une traçabilité particulière qu’on appelle chez nous « Trace & Track ». On prend les outils traditionnels des imprimeurs et des finisheurs et on vient ajouter de l’informatique, du code - puisqu’on a la chance d’avoir en interne un département dédié. Il est bien évidemment hors-de-question de mettre dans l’enveloppe A un client B avec un contenu C.
Un exemple concret : un client veut une carte plastifiée. Avant il fallait imprimer la carte, la plastifier, puis imprimer les données variables par-dessus. Maintenant, on imprime en même temps le fond de la carte et les données personnalisées, et après on fait le finishing plastifié, ce qui est sans commune mesure en terme du durabilité, et les données variables sont protégées et sécurisées. Autre exemple, on peut faire la même chose pour les enveloppes… Dans les trois à quatre années qui viennent, nous allons donc investir 5 à 6 millions d’euros dans des machines de finishing pour étendre notre chaîne de valeur.
6. Vous allez donc pouvoir proposer de nouveaux produits ?
Oui, complètement. On va pouvoir produire des documents qui ne sont pas juste personnalisés au niveau du nom et de l’adresse du client final, mais au niveau du contenu-même du document. Notre objectif est d’aller sur de la création, qu’on ne voyait pas avant de façon traditionnelle.
7. Quid du marketing Cross-Media avec les mails, les SMS, etc. ?
On sait que le e-mailing n’a plus le pouvoir de convaincre autant que ce qu’il a été il y a 10 ans en arrière. C’est une technologie peu onéreuse mais son retour sur investissement est loin d’être à la hauteur des espérances. Je crois plus au SMS, mais il reste tout de même encore assez cher. Son impact est plus fort certes, et croiser les différents médias - papier, e-mailing, SMS, permet d’offrir au client final une valeur plus forte, plus convaincante.
Dans le transactionnel, nous sommes sur des volumes qui ont une tendance à la baisse, un client va plus rarement envoyer 50 000 documents d’un coup, il va préférer envoyer 10 x 5000 documents, mais avec une personnalisation et un timing accrus. Dans le marketing, c’est différent : on croit encore au marketing direct. Malgré tout, les clients finaux ne sont pas tous encore entrés dans la logique du web, prenez les personnes âgées par exemple. Il y a une sorte de plafond de verre dans la dématérialisation, même si c’est inéluctable, ce plafond de verre tend à s’élever, c’est le sens de l’histoire. Le produit « papier » a encore de beaux jours devant lui : plus qualitatif, plus personnalisé, on peut redonner de la valeur à l’objet et créer du lien avec le digital, les deux ne sont pas incompatibles, au contraire.
8. Quel est l’impact de l’entrée en vigueur au 25 mai 2018 du RGPD ?
On a développé nous-même des solutions pour sécuriser les datas de nos clients car on ne trouvait pas chaussure à notre pied. On a la chance d’avoir une équipe de 30 ingénieurs qui travaillent sur le RGPD de façon à pouvoir tracer les datas de nos clients. On a développé un logiciel qui permet de détruire, littéralement, les datas après X jours, conformément au contrat signé avec nos clients, pour éviter la rémanence des pistes magnétiques des disques sur lesquels ces datas sont stockées. Ce soft nous permet de garantir à nos clients la sécurité de leurs données. Mais nous savons bien qu’on n’en a jamais réellement fini avec la sécurité : si un système est sécurisé, cela veut dire dans le même temps qu’il peut-être dé-sécurisé par les personnes adéquates. Les failles existeront toujours, il faut donc à chaque fois travailler sur ces failles pour les combler au fur et à mesure.
9. Quels clients adressez-vous avec cette technologie SCREEN ?
Les traditionnelles banques, assurances, mutuelles, grandes entreprises, les industries, les agences de communication. Il est évident qu’on ne va pas se focaliser sur des clients extrêmement petits, étant donnée la taille de nos machines. Mais inversement, nous nous concentrons sur une multitude de petits dossiers pour nos grands clients.
10. Le mot de la fin ?
On a tous reçus, dans nos courriers traditionnels, un courrier de Google avec un code promo à utiliser pour lancer des campagnes AdWords. Un courrier papier, j’entends. De la part de Google. Étonnant, non ? Google fait donc bien du marketing direct pour des produits digitaux. Le marketing direct n’est pas mort, et la technologie SCREEN nous permet d’aller sur des produits vraiment sympas.